SÉLECTION DE LIVRES – DÉCEMBRE 2015

Edito

“Ainsi, durant les six mille premières années du monde, […],
l’architecture a été la grande écriture du genre humain.”
Victor Hugo / Notre-Dame de Paris


L’architecture une fragilité essentielle – Emmanuelle Colboc et associés – 25 euros

Ce livre s’est construit sur un mode original, celui de conversations, au cours de la visite de certains de ses bâtiments, entre Emmanuelle Colboc et trois de ses confrères : Simon Rodriguez Pagès (Atelier 2/3/4, Paris), Bernard Desmoulin (Paris) et Yves Ballot (agence Franck-Ballot, Bordeaux). Tous trois mènent un travail également exigeant, reconnu par la profession et la critique, et partagent avec Emmanuelle Colboc bon nombre de convictions sur le métier, sa pratique et ses fondements. La sensibilité de chacun, mise en débat, produit un déplacement du point de vue et enrichit la réflexion.

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Conflict in the city- collectif – 29,91 euros

Les conflits autour des questions du développement et de la planification représentent une dimension importante de la politique urbaine. Les questionnements sur la cohésion sociale et la représentation démocratique sont d’autant plus pertinente à une époque où les villes connaissent une grave crise économique et la politique locale tend à relever ses défis avec des réponses «post-politique».

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Architrek, marcher pour savourer l’espace : dans la ville, l’architecture, le paysage – Philip Robert – 22 euros

Une réflexion sur le sens de la marche, expérience sensorielle qui permet d’appréhender les villes, l’architecture et l’espace. L’auteur décrit ses sensations et ses observations, des temples de montagne en Corée aux citadelles des Alpes du Sud, en passant par la lagune de Venise, l’opéra d’Oslo, les thermes de Vals ou les routes de Norvège.

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El Croquis 182: Christian Kerez – Junya Ishigami- 65,10 euros

Ce numéro de El croquis comporte deux géants de l’architecture venant des coins opposés du globe. L’architecte basé en Suisse Christian Kerez, connu pour sa chapelle en Oberrealta et le Kunstmuseum Liechtenstein (avec Meinrad Morger et Heinrich Degelo ), est présenté dans la revue à travers une sélection de ses derniers travaux (2010-2015 ), comprenant également ses grands projets en Chine. A son tour, Junya Ishigami, qui a travaillé à SANAA avant d’ouvrir sa propre agence en 2004 et a reçu le Lion d’or à la 12e Biennale d’Architecture de Venise en 2010, est présenté avec seize projets récents (2005-2015), parmi eux le Polytechnic Museum Moscow et une maison pour les personnes âgées à Akita.

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Figures discrètes de l’urbain – Antoine Brés – 26 euros

Recherche sur la façon dont sont agencés les espaces occupés quotidiennement et sur un projet urbain s’affranchissant du pré-requis de la ville compacte. L’auteur, docteur en urbanisme, décrit les habitats discrets en périphéries urbaines et explore des modes d’articulation entre point d’accès aux réseaux de transport et territoires.

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Maisons-Bulles / Architectures Organiques des années 1960-1970 – Raphaëlle Saint-Pierre – 25 euros

« L’homme, l’animal, l’amande, tous trouvent le repos maximum dans une coquille. » Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace, 1957.

Un véritable rejet du mouvement moderne a émergé en France durant la décennie 1960. Des architectes et des artistes mènent alors des recherches sur le voile de béton, qui offre une immense liberté d’expression et une souplesse tant formelle que technique. Influencés par Antoni Gaudí ou Frederick Kiesler, inspirés par la nature, ils se tournent vers la création de volumes ovoïdes. Dans une société passionnée par la science-fiction et les soucoupes volantes, ils composent des univers entre représentation primitive et projection futuriste. Leur choix pour les structures en forme de bulles sera à la fois économique, esthétique et pratique : coquille protectrice, elle doit s’accorder parfaitement aux gestes quotidiens.
En 1959, Pascal Häusermann (1936-2011) est le premier à construire une maison à partir de ce procédé, dans l’Ain. Avec Claude Costy (née en 1931), son épouse – et associée de 1963 à 1972 –, il décline l’utilisation du voile de béton durant plus d’une décennie, tout en travaillant à des variations en plastique.

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Archiculte Calembours d’architectes – Diane Berg – 15 euros

Livre de calembours jouant sur les noms de fameux architectes. L’illustratrice-architecte Diane Berg a mis son talent et ses rotrings au service des calembours inscrits à la craie sur les poteaux de la bibliothèque de l’ensan. Des portrait d’architectes drôles et décalés sont fusionnés aux jeux de mots écrits par Etienne Faguier et Danielle Laouénan.

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Picasso L’ultime Demeure – Olivier Widmaier Picasso – 24,90 euros

Pour la première fois, un ouvrage est consacré à l’architecture de l’Hôtel Salé qui abrite le Musée national Picasso et la plus grande collection publique d’oeuvres de Pablo Picasso. L’histoire de cet hôtel particulier, considéré comme l’un des plus beaux de Paris, a croisé l’Histoire de France depuis sa construction en 1660. Désormais, il abrite un pan entier de l’histoire de l’art du XXe siècle et de la création de l’art moderne. C’est ce croisement inattendu que l’auteur, Olivier Widmaier Picasso, retrace en détails de Louis XIV à nos jours. Livre aux éditions Archibooks.

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Précisions sur un état présent de l’architecture – Jacques Lucan – 39,50 euros

Un panorama des problématiques architecturales les plus importantes de ces trente dernières années et des démarches développées pour y répondre : les approches phénoménologiques, l’établissement de diagrammes, le développement de moyens numériques de conception et de représentation, etc.

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Pôle culturel de saint-malo coffret tome 1 et 2 – AS architecture studio – 22,90 euros

L’implantation du Pôle Culturel de Saint-Malo est stratégique et emblématique: à la fois au centre géographique de la ville et sur l’axe historique qui relie la nouvelle gare à l’intra-muros et à la mer. Cette situation exceptionnelle en fait le premier élément fort de la perception de la ville depuis la gare. Elle appelle une réponse architecturale et urbaine originale, contemporaine, à la hauteur des enjeux liés à l’achèvement d’un nouveau coeur de ville. Un «bâtiment-esplanade» est voué, d’emblée, à devenir l’icône culturelle de Saint-Malo. Cet ensemble poétique associe en une seule écriture, une seule esthétique, les espaces intérieurs et les espaces extérieurs, le construit et l’habité. Coffret aux éditions Archibooks.

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